Mon bilan de 2 années d’expérience dans une startup !

Fraîchement diplômée, j’ai passé comme tout le monde à cette période un long moment à parcourir les offres d’embauche sans fin. Et comme tout le monde, j’ai hésité pour le choix de mon premier contrat de travail. Ça me paraissait à l’époque très déterminant pour toute la suite de mon parcours. J’en rigole parfois aujourd’hui mais ce n’est effectivement pas le sujet !

Certes, le marché du travail ne regorge pas malheureusement d’offres de CDI pour les récemment diplômés. Dans les grandes entreprises, on privilégie quelques années d’expérience sur un CV. Il reste alors le choix entre les cabinets de conseil ou les startups pour commencer son parcours professionnel. Dans mon cas, j’ai mixé les deux et je vous délivre le fruit de 2 années d’expériences dans une startup parisienne.

  1. J’ai grandi avec ma startup :

Quand je suis arrivée dans ma boîte, on était environ 15 personnes installées dans un unique open space loué. En deux jours, je connaissais tout le monde, on partageait nos repas de midi et nos pauses dans un petit patio dehors. La startup a connu une croissance fulgurante et on est passé de 15 à 100 personnes en une année. Il y a eu un grand sentiment de fierté à chaque nouvelle étape de la vie de cette boîte mélangé parfois à de la nostalgie. Mais il est vrai que j’apprenais énormément en peu de temps, que je gagnais beaucoup en compétences et que je grandissais vite avec ma boîte.

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  1. Je suis une sorte de « couteau suisse »

Dans les débuts de chaque startup, il y a une phase où tout le monde fait un peu de tout : RH, finance, marketing, commercial … C’est une excellente époque pour forger sa pluridisciplinarité. Pour les addicts à l’adrénaline et à l’aventure, c’est une bonne épreuve de commencer dans une startup. On devient rapidement compétent dans plusieurs domaines. On gagne en confiance et en maturité professionnelle. Pour ma part, je suis aussi devenue très autonome rapidement (pas le choix). Mais c’est effectivement cette pression avec le manque de ressources en général qui font que les gens se dépassent.

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  1. J’ai beaucoup travaillé pour ma startup

Je ne souhaite pas généraliser mon cas. Mais il est vrai que beaucoup de mes collègues et moi avons sué pour que cette entreprise ait autant de réussite. Il y a eu des nocturnes (pour les habitués), les dîners au bureau… et pour couronner le tout des cernes, des poches autour des yeux, un teint blafard et des cheveux ébouriffés. Pour ma part, ce n’était pas mon quotidien mais je l’ai quand même vécu assez fréquemment.

  1. Plus que des collègues, j’ai des amis

Effectivement, ce n’est pas le cas avec tous mes collègues. Néanmoins, j’ai développé avec certains des relations d’amitié qui dépassent le cadre de mon travail où on partage de bons afterworks et de bons potins (of course) ! Pour moi, l’ambiance de travail est un facteur qui a beaucoup de poids dans le choix d’un job. Quand on se sent à l’aise avec ses collègues et dans son open space, on arrive le matin moins agacé après le dur réveil matinal. Et puis, ça permet de souffler un peu de partager de bons moments avec ses collègues !

  1. J’ai un peu souffert de la freestyle attitude

Dans une startup, rien n’est presque fixé. Il n’y a pas de process figés ni de démarches suivies à la règle. Tout est à construire et tout risque de changer du jour au lendemain. Certaines personnes apprécient beaucoup ce manque d’encadrement. Pendant les débuts de ma boîte, il n’y avait presque aucun process calé : ni sur les projets, ni sur les démarches RH, tout était artisanal et collaboratif. Cependant, parfois, livré à soi même est pénible surtout lorsqu’on vient de commencer sa vie professionnelle.

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Je n’ai pas évoqué  le sujet du salaire et de l’évolution professionnelle dans une startup. D’après mon expérience et celles d’autres personnes, aucune conclusion commune ne peut être tirée.  L’évolution dépend du moment où on a commencé à travailler dans la startup mais aussi d’autres facteurs comme la politique de la boîte, le poste en question … De même que pour le salaire, il n’y a pas de règle fixe. Ceci dépend réellement de la politique de recrutement de l’entreprise.

J’ai essayé d’être la plus objectivo-subjective possible dans la restitution de mon expérience. J’espère alors que mon article a donné quelques billes pour ceux qui hésitent encore.

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