Des plats tunisiens revisités chez la belle Sery !

Avec un sourire radieux et une allure assurée, Sery, notre belle hôte nous accueillit dans son restaurant Le Cap Saint Honoré situé au 181 rue du faubourg Saint Honoré à Paris 8ème. Après deux ans de travail,  cette jeune femme audacieuse a quitté le milieu des entreprises conventionnelles pour voler de ses propres ailes. Rêveuse de succès et acharnée comme jamais, elle accoucha de ce bel endroit qui fait découvrir aux parisiens une gastronomie tunisienne raffinée.

Une fois à l’intérieur, une serveuse vint nous remettre la carte. Une carte sans chichi avec des plats limités et originaux et à prix abordables. Tout présage d’une cuisine faite maison avec soin et raffinement.

Dès que les premiers mets sont arrivés, nous fûmes alors rapidement conquis par les entrées fines bien présentées pour le plaisir des yeux et du palais : des galettes tunisiennes ramenées du bled, une verrine de salade de poulpe frais et des bricks au thon façon doigts de fatma. 

Furent ensuite ramenés les plats principaux toujours dans le même registre visuel de présentation : des plats copieux sans vulgarité avec une viande juteuse ou du poisson frais. La belle Sery propose dans sa carte deux types de couscous avec la viande d’agneau ou de la daurade. Nous avons essayé les deux et nous étions pleinement satisfaits par la semoule faite maison et la cuisson maîtrisée.

Mais notre hôte ne s’est pas arrêtée à faire de bons plats, mais mise aussi sur le bien-être et l’aise de ses clients. Elle est venue tchatcher avec nous avec spontanéité en nous demandant notre avis sur les plats. Elle venait de sortir sa nouvelle carte et voulait avoir nos retours à chaud, mais elle fut réconfortée de nous voir comblés par sa cuisine. Et elle nous offrit des pâtisseries tunisiennes pour une fin de repas dans la meilleure des conditions.

Je trouve que ce restaurant a bien gagné son pari avec son mélange délicieux entre le raffinement de la gastronomie française et la saveur des plats tunisiens. Cependant, au-delà de ce dîner « presque parfait » et la bonne humeur de Sery, je reste fière de l’accomplissement de cette jeune tunisienne. La restauration, étant un domaine saturé et difficile pour un débutant, elle prit des risques de s’engager dans la conquête de ses ambitions. Et elle fut récompensée par le rendu de son travail !